Publié le : 19 juin 20203 mins de lecture

Pour beaucoup d’entre nous, vacances et voyages riment souvent avec consommation. Pourtant, bien loin du tourisme de masse, certains voyageurs se laissent tenter par le voyage militant.

Quitter les circuits touristiques classiques

Le tourisme solidaire repose sur un premier concept : quitter les circuits classiques. En allant au-delà des habitudes de consommation et de voyage, les agences et associations spécialisées dans ce nouveau tourisme répondent à une vraie demande et aident les voyageurs à découvrir le pays qu’ils visitent sous un nouveau jour. En effet, plutôt que de les inviter à se rendre dans des univers standardisés, on propose à ces derniers de s’impliquer directement dans la culture du pays qui les accueille. Cet intérêt et cette nouvelle implication permettent notamment de revaloriser les traditions du pays.

Impliquer les populations locales

Bien souvent, et quelle que soit leur destination, les touristes ne font qu’enrichir de grands groupes alors que les populations locales, qui devraient pourtant être mises en valeur, sont laissées de côté. Allant au-delà des idées reçues et des habitudes de voyage, ces tour-opérateurs d’un nouveau genre proposent de mettre les peuples au cœur de l’activité touristique. Pour ce faire, ils peuvent proposer des voyages originaux qui amènent les voyageurs dans une région que les grands groupes ne proposent jamais à leurs touristes. Dans tous les cas, les intermédiaires sont limités au maximum et la population locale est consultée, que ce soit pour l’organisation des activités ou pour fixer les prix.

Militer en faveur de l’environnement

En vacances, la question du recyclage et de la sauvegarde de l’environnement quittent parfois très vite nos esprits. Pourtant, la notion même de voyage est liée à celle de la pollution. En prenant l’avion ou sa voiture, le voyageur pollue le pays qui l’accueille. Si le tourisme équitable prône le respect du mode de vie des autochtones, il souligne également l’importance de protéger leur territoire et donc, de ne pas laisser trace de son passage. Tout doit être pensé et organisé en faveur des populations afin que tourisme rime avec développement économique mais surtout, avec développement durable.